Selon les médecins et les responsables de la santé publique, les patients présentant des symptômes gastro-intestinaux ont signalé des symptômes qui, dans certains cas, sont liés à la sous-variante Omicron BA.2. Cependant, depuis que de nombreux pays ont arrêté les tests et autres mesures de précaution, il est devenu difficile d'identifier la maladie dont souffre une personne.
Zain Chagla, médecin spécialiste des maladies infectieuses à Hamilton, en Ontario, est l'un des responsables de la santé qui ont constaté une augmentation du nombre de patients atteints de COVID-19 et de maladies gastro-intestinales. Il dit que différentes variantes provoquent différents symptômes et que les maladies gastro-intestinales ont été associées au COVID, en particulier parmi la population plus jeune, mais il y a eu une augmentation de ces cas.
Pour cette raison, les spécialistes estiment qu’il est extrêmement important de surveiller cette tendance, principalement à cause du BA.2. Cette variante remplace Omicron en tant que variante dominante au Canada. Dans le même temps, les médecins soulignent que les causes des maladies gastro-intestinales, telles que les rotavirus, les entérovirus et autres, circulent également parmi les humains.
Vancouver Coastal Health a signalé une augmentation des cas de norovirus, associés à la consommation d'huîtres crues, et non au COVID. Concernant ce virus, Nisha Thampi, pédiatre infectiologue au Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario, a souligné que le norovirus a fait son retour après une baisse du nombre de cas au cours des pires moments de la pandémie. Selon elle, cela pourrait être lié à l’assouplissement des mesures de santé publique. Le médecin souligne également que des tests inégaux pour le SRAS-CoV-2 et les agents pathogènes gastro-intestinaux ne sont pas utiles lorsqu’il s’agit de comprendre lequel se cache derrière les rapports.
Un autre problème, selon le Dr Gerald Evans de la Table consultative scientifique sur la COVID-19 de l’Ontario, est que le BA.2. la variante n’a pas été suffisamment testée pour savoir si elle provoque une maladie gastro-intestinale. Il explique que les gens sont testés par prélèvement d’échantillons dans leurs voies respiratoires, ce qui pourrait expliquer pourquoi les médecins ne détectent pas la variante. Par conséquent, il suggère de tester les selles pour le COVID, ainsi que de rechercher d’autres virus.
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